Historique

La communauté de Berlou est citée dès 1386 dans le cartulaire de Cessenon. Elle faisait partie de la châtellerie de cette commune qui est rattachée directement à la couronne royale.
L'orthographe actuelle du nom de Berlou ne date que du 19ème siècle. Antérieurement la commune s'appelait Berlou et plus anciennement Berloup.
Des érudits ont émis l'hypothèse que l'origine pourrait être VERLONGUM ou VERLUPORUM ce qui signifierait : 'printemps long' ou 'printemps des loups'. La chronique locale des anciens, atteste la présence des ces animaux qui venaient roder autour des maisons au plus fort des hivers rigoureux. On peut imaginer qu'ils attendaient à Berlou le retour du printemps, avant de repartir pour les bois d'Olargues et de Saint Pons, pays beaucoup plus froid.
L'origine de la vigne de cette contrée remonte à Charlemagne et à Saint Benoît d'Aniane dont le compagnon, prénommé Annian, crée en 782 le premier établissement monastique, base des défrichements futurs. Il est vraisemblable que la culture de la vigne s'est poursuivie dans ces lieux tout au long de l'histoire car en 1635 un compoix de Berlou atteste la présence de parcelles plantées de vignes. C'est ainsi que dès 1875 l'annuaire de l'Hérault indique pour Berlou : "Excellent vin rivalisant avec celui du Roussillon; on peut le classer parmis les meilleurs vin de l'Hérault".

La cave de Berlou, créée en 1965 par Georges Dardé, regroupe la presque totalité des vignerons du village soit : 30 adhérents. Elle a une capacité de 30 000 hl en cuverie, elle produit en moyenne 10 000 hl de vin dont environ 85% en A.O.C. Pourcentage qui tend à augmenter avec les plantations de cépages nobles.

 Elle est tout entière tournée vers la recherche de la qualité et a toujours été une pionnière dans ce domaine. Elle revendique une cueillette manuelle des raisins, une sélection au terroir et à la parcelle, une limitation des apports journaliers pour une meilleure gestion des vinifications.